8 décembre 2004
le feu par le feu
ainsi sinus éclatés et la perception anesthésiée, ces capsules
décidemment pas faites pour être sniffées, elle n'est pas venue, elle
avec la poudre blanche qui m'apaise, je torche avec mes yeux ces traces
de merde laissées ici et là sur internet communément appellées blogs,
ces pathétiques appels à l'aide et autres tentatives d'existences, qui
surement parfois aboutissent plus ou moins, le pire, regardez les se
conforter les uns les autres à travers cet étalage de noyades
orgueilleuses.
une salope raconte comment elle dilate ses pupilles et baise avec ses amis. je l'imagine gigoter comme une connasse devant un vibromasseur sonore avec ses primates de confrères. je la regarde tirer sur son cordon ombilical qu'elle voudrait rompre tout en apréhendant la gamelle qui s'en suivra.
et ce connard qui tel le punk le derche coincé dans un fut de déchets radioactif emmerde le monde et se chie littéralement dessus quand sa camisole chimique le libère. un pauvre connard.
une connasse qui étudie. un homo qui se fait enculer sous lexo. une mère de famille qui s'ennuie. des milliers de paumés qui pataugent.
et moi.
comme je les trouve laids, minables, inutiles. comme moi, dernière des sous-merdes. qui passe ma journée à oublier celle de la veille. je me reveille, la bite pourrie, une connasse à moitié à poil à côté de moi. il n'y a plus que ça, la défonce, la défonce, l'aiguille; tout le monde perd ses dents, sauf moi, et pourtant je le mérite.
j'apréhende parfois ma rencontre avec le mur, puisque je suis si bien determiné à foncer droit dedans.
je vais au travail, comme pas mal de gens. ça consiste à passer du temps derrière un écran. j'ai besoin d'argent, comme tout le monde. j'en ai rien à foutre. je le donne comme je le prends. quand je m'emploie à mon activité au moins je ne pense pas.
je suis le dernier des nuisibles.
j'arrive pas à être passif .il faut que je me dégueule partout ou je suis. hier j'ai frappé une fille. et on m'a frappé, j'ai kiffé. la pute a eu ce qu'elle méritait. et moi de même.
d'ailleurs j'ai plus de bières j'aime bien me faire mal d'une manière ou d'une autre.
ces pinces sont une bénédiction. c'est chinois je crois. la vieille qui me les a filées m'a raconté la fameuse histoire du fou qui se tape avec un marteau. "mais pourquoi?" lui demande-t-on "car c'est si bon quand ça s'arrête!" répond-il. j'ai pas compris tout de suite l'ampleur philosophique de cette fable ...maintenant ca me permet de tenir les crises
tout à l'heure dans le métro je piquais un peu du nez. je ne voyais que les pieds des gens. c'était agréable, et les gens qui étaient habillés en noir, principalement des costards, se complètaient mentalement avec des corps de monstres. je suis arrivé chez moi et j'ai scotché sur le bruit de l'aérateur dans mon couloir.
je trouve ça agréable de faire l'effort de me souvenir. ça y est, moi aussi, j'ai le sentiment d'être.
une salope raconte comment elle dilate ses pupilles et baise avec ses amis. je l'imagine gigoter comme une connasse devant un vibromasseur sonore avec ses primates de confrères. je la regarde tirer sur son cordon ombilical qu'elle voudrait rompre tout en apréhendant la gamelle qui s'en suivra.
et ce connard qui tel le punk le derche coincé dans un fut de déchets radioactif emmerde le monde et se chie littéralement dessus quand sa camisole chimique le libère. un pauvre connard.
une connasse qui étudie. un homo qui se fait enculer sous lexo. une mère de famille qui s'ennuie. des milliers de paumés qui pataugent.
et moi.
comme je les trouve laids, minables, inutiles. comme moi, dernière des sous-merdes. qui passe ma journée à oublier celle de la veille. je me reveille, la bite pourrie, une connasse à moitié à poil à côté de moi. il n'y a plus que ça, la défonce, la défonce, l'aiguille; tout le monde perd ses dents, sauf moi, et pourtant je le mérite.
j'apréhende parfois ma rencontre avec le mur, puisque je suis si bien determiné à foncer droit dedans.
je vais au travail, comme pas mal de gens. ça consiste à passer du temps derrière un écran. j'ai besoin d'argent, comme tout le monde. j'en ai rien à foutre. je le donne comme je le prends. quand je m'emploie à mon activité au moins je ne pense pas.
je suis le dernier des nuisibles.
j'arrive pas à être passif .il faut que je me dégueule partout ou je suis. hier j'ai frappé une fille. et on m'a frappé, j'ai kiffé. la pute a eu ce qu'elle méritait. et moi de même.
d'ailleurs j'ai plus de bières j'aime bien me faire mal d'une manière ou d'une autre.
ces pinces sont une bénédiction. c'est chinois je crois. la vieille qui me les a filées m'a raconté la fameuse histoire du fou qui se tape avec un marteau. "mais pourquoi?" lui demande-t-on "car c'est si bon quand ça s'arrête!" répond-il. j'ai pas compris tout de suite l'ampleur philosophique de cette fable ...maintenant ca me permet de tenir les crises
tout à l'heure dans le métro je piquais un peu du nez. je ne voyais que les pieds des gens. c'était agréable, et les gens qui étaient habillés en noir, principalement des costards, se complètaient mentalement avec des corps de monstres. je suis arrivé chez moi et j'ai scotché sur le bruit de l'aérateur dans mon couloir.
je trouve ça agréable de faire l'effort de me souvenir. ça y est, moi aussi, j'ai le sentiment d'être.